C'est l'histoire d'un homme, Arnaud, qui voudrait réaliser une deuxième film et faire un bébé avec Chloé, la femme de sa vie...
Mais c'est aussi l'histoire d'Arnaud qui voudrait ne pas vieillir et être toujours en érection....
Enfin, c'est l'histoire d'un homme qui va perdre sa mère, qui rêve d'embrasser une jeune fille la nuit sur le boulevard Saint Germain... et qui court vers sa vie.
Avec : Irène Jacob, Arnaud Viard
Fiche complèteArnaud fait son 2e film
Réalisateur : Arnaud Viard
Sortie en salle : 01-04-2015
Avec :
Irène Jacob, Arnaud Viard
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Bande annonce
- 80 min
- France
- 2014
- Scope
- 5.1
- Visa N° 138.946
Synopsis
C'est l'histoire d'un homme, Arnaud, qui voudrait réaliser une deuxième film et faire un bébé avec Chloé, la femme de sa vie...
Mais c'est aussi l'histoire d'Arnaud qui voudrait ne pas vieillir et être toujours en érection....
Enfin, c'est l'histoire d'un homme qui va perdre sa mère, qui rêve d'embrasser une jeune fille la nuit sur le boulevard Saint Germain... et qui court vers sa vie.
Crédits du film : © 2014 - Les 1001 Marches - Reborn Production - Tous droits réservés
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Fiche artistique
Chloé Irène Jacob
Arnaud Arnaud Viard
Gabrielle Louise Coldefy
La mère d'Arnaud Nadine Alari
La fille Meetic Fréderique Bel
Pierre Gilles Gaston-Dreyfus
Le coach sexuel Chris Esquerre
Le producteur Christophe Rossignon
Pauline Léa Simoncini
Mathieu Mathieu Nina
Et les élèves du cours Florent Marie, Frédéric, Laétitia, Mamadou, Léa, Arthur, Caroline, Pierre, Ailton, Etienne, Matthieu, Pauline...
Fiche techniqueRéalisateur Arnaud Viard
Premier assistant Philippe Buchot
Scénario Arnaud Viard
Image Isabelle Dumas
Montage Véronique Bruque
Musique originale Mathieu Boogaerts
Son Mathieu Villien
Costumes Caroline Tavernier
Casting Constance Demontoy
Directeur de production Christophe Grandière
Post-production Frédéric Savoir
Une coproduction Les 1001 Marches
Produit par Arnaud Viard
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Arnaud Viard
Arnaud fait son interview
Par où je commence alors ?“Je suis né à Lyon d’un père savoyard et d’une mère lyonnaise. Je passe mon enfance et mon adolescence dans la ville de Dijon où mon père exerce la profession de chirurgien. Dans ma classe de première C, il y a un nouveau avec qui je deviens assez copain, d’autant plus qu’il a une sœur vraiment jolie. Ce copain vient de Marseille et il s’appelle Marc Simoncini.
Très jeune, j’ai envie d’être acteur, désir refoulé parce que père médecin, la bourgeoisie, moi pas assez fort dans mon désir, etc… A 21 ans, je quitte Dijon pour faire une école de commerce à Paris dans laquelle la plupart des gens admirent Bernard Tapie (ce sont les années 90). Moi, j’admire Claude Sautet, Lelouch, Woody Allen, François Truffaut, De Niro et Martin Scorsese… Godard viendra plus tard, et Pialat encore plus tard.
Un jour, à 26 ans, je vois « Le Cercle des poètes disparus » et je décide de quitter mon job dans une agence de publicité pour m’inscrire au cours Florent, au grand désespoir de mon père qui ne comprend pas ce que je fais (« je t’ai payé des études, tu avais un vrai travail, je ne pourrai pas t’aider »). Je ne me sens pas aimé par lui, et cela durera plusieurs années.
Du coup, je me débrouille avec mes premières Assedic, j’habite à Edgar Quinet dans un 45 m2 que je partage avec un camarade du cours Florent. J’enchaîne les petits boulots : je déchire - en smoking - les tickets au Théâtre Montparnasse. Je peux inviter des amis à voir la pièce et eux m’invitent à dîner après… Puis, je deviens figurant dans une pièce de Robert Hossein au Théâtre Mogador.
Deux ans plus tard, j’ai 30 ans, et j’écris, joue et réalise mon premier court-métrage « La Fleur à la bouche » et commence, auréolé du succès de ce court, l’écriture de « Mon jeu de 7 familles » qui deviendra 8 ans plus tard, le film « Clara et moi ».
Cette période – la trentaine – est belle et mélancolique. Je tombe amoureux souvent, j’ai un besoin immense d’être aimé, je ne sais pas toujours comment me comporter dans ce milieu du théâtre et du cinéma que je découvre et dont je ne comprends pas bien les codes. Même dans le nouveau pantalon que je viens de m’acheter, j’ai l’impression que tout le monde voit que je suis un provincial. Je me sens un peu nul. C’est là que je tombe amoureux d’une jeune fille de 19 ans, dont je m’inspirerai pour le personnage de Clara. Elle me fait également découvrir « Moon Palace » de Paul Auster, qui devient l’un de mes écrivains préférés.
Ce sont aussi des années où je dois gagner ma vie: je fais des publicités comme acteur, et c’est grâce à cet argent que je peux me former à l’écriture. Je ferai finalement deux autres courts-métrages avant « Clara et moi » tourné en 2003. J’exerce aussi comme professeur de cinéma au cours Florent et j’adore ça, je comprends que j’aime transmettre la confiance que je n’ai pas reçue pour faire ce métier. Une année, j’ai comme élève une jeune femme dont le frère est Christopher Baldelli, directeur général de France 2. C’est lui qui va me permettre de faire « Clara et moi ». Je serai toujours reconnaissant envers ces deux personnes, au frère et à la sœur.
« Clara et moi » sort le 30 juin 2004 et pour la première fois, j’existe vraiment dans ce métier. Puis, je découvre un livre de Michel Onfray où il raconte la ballade qu’il a faite avec son père de 80 ans au pôle nord, je suis bouleversé par les pages qu’il écrit sur son père, et je veux adapter ce livre. Mais cela se révèle compliqué. J’écris ensuite « Une maison sur la mer », un mélodrame qui se passe entre Paris et l’île de Porquerolles, mais le film n’aboutit pas. Deux ans de travail. Et puis, je fais un casting pour un programme court sur TF1. Je suis choisi pour incarner une sorte de papa idéal dans « Que du bonheur » mais je n’assume pas toujours. C’est la mode des programmes courts, et je pense à Jean Dujardin dont la carrière a explosé après
« Un gars, une fille ».
C’est parti pour 18 mois de tournage à la Plaine Saint- Denis. Je découvre une autre forme de reconnaissance auprès d’un public pour qui je ne m’appelle pas Arnaud mais Jean-François, le prénom du héros de la série. On me reconnaît dans la rue, surtout en province et on s’adresse à moi toujours avec beaucoup de gentillesse. Tout cela est très agréable. Tout le monde a vu cette série, sauf les gens du cinéma évidemment. En plein succès, elle s’arrête suite à une changement de direction à TF1 et on me reconnaît déjà beaucoup moins.
Je reprends mon ordinateur et mon film à Porquerolles, puis un autre à New York. En 2011, j’écris une adaptation de « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part » d’après Anna Gavalda. C’est à cette époque que je rencontre Isabelle, ma fiancée qui m’a beaucoup encouragé, aidé… et aimé.
Avec elle, j’évolue, je m’adapte, je travaille. Je redeviens l’espace d’une saison professeur chez Florent. Nous sommes en mai 2013 et je vois un film formidable de René Feret, qui me dit : « je l’ai fait avec rien, à peine
100 000 euros ». C’est le déclic: je me dis que je vais faire pareil, je n’en peux plus des lenteurs du système, je fonce.
Je commence donc l’écriture d’un film… C’est aussi l’époque où je fais des allers-retours à Dijon pour voir ma mère atteinte d’un cancer et qui décède le 4 juin
2013. Ma fiancée est très présente à ce moment-là… Je décide de partir tout l’été dans la maison de mes parents écrire ce qui deviendra « Arnaud fait son deuxième film ».
Début septembre, je dis à Isabelle Dumas, ma chef opératrice que je veux tourner mi-octobre: petite équipe, lumière naturelle. Elle est ok pour me suivre. Je trouve un directeur de production et un premier assistant qui me disent oui et nous commençons la préparation du film. On pense qu’il faut 500 000 euros pour faire le film et je vais les chercher.
Je déjeune avec Marc Simoncini qui depuis le lycée Carnot est devenu l’entrepreneur que l’on sait. Il a aimé « Clara et moi », je comprends qu’il aurait aimé écrire… Je lui donne le scénario et le lundi 7 octobre, alors que je dîne chez des amis, je reçois un sms vers minuit de Marc qui me dit : « Je viens de finir ton scénario, j’ai adoré. Je le fais ». Je suis heureux, je suis tellement heureux.
Grâce à lui, je peux faire - enfin - mon deuxième film dans une liberté et une fluidité très enthousiasmantes. Le reste de l’équipe technique se forme, tous les acteurs acceptent de me suivre, même pour des petites participations. Nous commençons le tournage du film le 22 novembre 2013 et nous nous arrêtons la veille de Noël. Je ne pouvais pas rêver d’un plus beau cadeau.
***
Et autrement, si vous me demandez si ce n’est pas trop difficile de jouer et de mettre en scène, je vous dirais que c’est la chose la plus naturelle et simple du monde… L’avantage, c’est que je n’ai pas à faire rentrer un acteur dans mon univers, un mec qui me poserait plein de questions justement pour rentrer dans cet univers. Et puis franchement si j’avais fait les choses normalement - c’est-à-dire en ayant peur - voilà comment cela se serait passé :
Je serais allé voir un producteur pour qu’il produise mon film, disons que cela aurait mis 6 mois, entre le premier rendez-vous, le temps qu’il lise, se revoir, discuter… Encore 2 mois pour signer un contrat, puis il m’aurait demandé de retravailler le script, le film aurait perdu en fraîcheur et en spontanéité et, petit à petit, il serait devenu plus conventionnel, plus normé… Pour monter ce film à 3 millions d’euros, nous aurions eu la bonne idée de demander à un acteur « bankable » de jouer le rôle principal (« Il serait tellement formidable, le film a été écrit pour lui, Arnaud voudrait le rencontrer… »). A l’heure où je vous parle, j’imagine que je serais toujours en train d’attendre la réponse de l’acteur bankable et que je n’aurais toujours pas fait mon deuxième film.
Et autrement, si je suis heureux d’un truc, c’est d’avoir écrit, produit, réalisé et joué le rôle principal de ce film, le tout avec 500 000 euros, et d’avoir foncé.
Je n’ai pas fait Koh-Lanta mais j’ai fait ça.
Arnaud Viard
-
Mes
collaborateurs(Pour faire les choses, il faut être bien entouré)
Irène Jacob
dans le rôle de Chloé
Je ne la connaissais pas. Elle m’a dit oui après avoir vu « Clara et moi » et pas sur la lecture du scénario. J’aime les acteurs qui choisissent un univers plutôt qu’un scénario. Je lui ai dit que je trouvais que l’on pouvait faire un beau couple, crédible. Elle a tourné 5 jours avec nous et tout était facile avec elle et joyeux… C’est même elle qui m’a dirigé dans la première scène du film, en étant extrêmement délicate pour se permettre de le proposer. Et puis après, c’est elle qui m’a présenté le musicien Mathieu Boogaerts.
Louise Coldefy
dans le rôle de Gabrielle
Ma directrice de casting, Constance Demontoy, m’a organisé plusieurs rendez-vous avec des jeunes filles entre 20 et 25 ans. Si toutes étaient jolies et possédaient ce trésor qu’est la jeunesse, il n’y en a qu’une avec qui la séduction était évidente et naturelle, c’était Louise. Je crois que je me voyais bien avoir une histoire d’amour avec elle, sans doute pour avoir l’illusion de rajeunir. Deux semaines après notre rencontre dans un café de l’Odéon, je l’ai appelée pour lui dire que j’aimerais qu’elle soit Gabrielle. Et elle m’a dit oui. Je l’ai choisie à l’instinct et sans lui faire passer d’essai. D’ailleurs, en 3 courts-métrages et 2 longs métrages, je n’ai jamais fait passer d’essai à un seul de mes comédiens.
Véronique Bruque
“ma” Monteuse
Je l’ai rencontrée sur mon premier film « Clara et moi » et si on a mis un peu de temps à se trouver au début du montage de Clara, elle est devenue assez vite la partenaire idéale pour moi. Et cela s’est avéré encore plus vrai pour ce deuxième film, plus difficile à monter car protéiforme. On a beaucoup travaillé ensemble sur ce montage, d’où quelques énervements, mais aussi beaucoup de fous rires. Comme elle me disait, elle passait plus de temps avec moi qu’avec son mec. Et en plus, elle me voyait sur l’écran et à côté d’elle dans la salle de montage. Ces 4 mois avec elle ont été magnifiques. J’aime profondément cette fille.Isabelle Dumas
la Chef-opératrice
Lorsqu’elle m’a dit oui pour le film, elle ne savait pas qu’il n’y aurait ni machino, ni électro la plupart du temps, ni script… Malgré tout ça, elle s’est débrouillée comme un grand chef pour faire une lumière formidable, en plus d’assumer le rôle de script. C’est quelqu’un de droit, de talentueux, de travailleur et de bienveillant.Mathieu Boogaerts
pour la musique
Si pour « Clara et moi », l’univers de Biolay était assez proche du film, j’avoue que lorsque j’ai fini le montage de « Arnaud fait son deuxième film », je ne savais pas vers qui me tourner. Autant « Clara et moi » était romantique et mélancolique, autant « Arnaud… » était plus compliqué à mettre en musique. Plusieurs compositeurs m’ont envoyé des choses mais cela n’allait pas. C’est alors que j’ai commencé à réfléchir du côté des chanteurs, et très vite, j’ai pensé que Mathieu Boogaerts pourrait être la bonne idée.
J’aime l’univers de Mathieu depuis son premier album, j’aime son minimalisme, sa simplicité, sa gaîté, son humour, sa mélancolie. J’aime aussi sa maturité et son goût.
Mathieu est venu voir le film sur la table de montage. Le film lui a plu, il m’a dit qu’il avait pleuré trois fois et qu’il avait très envie de faire la musique. Je lui ai demandé comment il voulait procéder, s’il voulait une copie du film avec les time code, etc… Il m’a dit qu’il ne savait pas composer avec les images et qu’il avait peur que cela le bloque. Il a préféré se fier à la « mémoire » qu’il avait du film et travailler une journée en studio avec un piano droit, une guitare sèche, une guitare électrique…
Le résultat m’a plu immédiatement et au-delà de ce que j’avais imaginé. J’étais conquis. C’était parfait pour mon film : libre, simple, différent, beau, poétique… Tout ce que j’aimais pour le film. J’ai fait des essais sur les images, et cela marchait très bien. Mathieu a ensuite affiné tout cela et composé de nouveaux morceaux avec une autre journée d’enregistrement.
Pour ma part, ce fut une belle rencontre et une collaboration idéale. Fluide.
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"Connue"
Paroles et musique Charlotte Gérand
J’veux être connue, j’veux être connue, j’veux être connue, j’veux être connue
J’veux n’pas pouvoir aller dîner avec mon amie d’enfance
Que je n’ai pas, qu’j’ai pas rappelée, depuis l’adolescence
J’veux qu’dans la rue, on me salue,
qu’on me saute dessus, qu’on me saute dessus
J’veux être connue, et dans « connue », il y a nue, il y a nue
J’veux être connue, et dans « connue », il y a surtout connue
J’veux intenter plein de procès pour atteinte à la vie privée
Chaque fois qu’je change de p’tit ami, j’veux qu’ce soit écrit dans Voili J’supporte pas l’anonymat,
j’trouve qu’ça me va pas, j’trouve qu’ça me va pas
J’veux détrôner toutes ces starlettes, prendre leur place sur la croisette
J’veux qu’on m’invente un passé de toxico ou d’alcolo
Ou mieux encore, d’actrice porno, j’pourrais p’t’être rencontrer Rocco
J’veux être connue, j’veux être connue, j’veux être connue, j’veux être connue Etre maquillée dès le réveil,
j’veux être rebelle, j’veux être belle
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