Les habitants de Jivatpur sont galvanisés par le voyage de l’un d’entre eux, parti conquérir « Umrika ».
L’Amérique, ils la découvrent à travers ses cartes postales. Mais quand il cesse d’écrire, son petit frère se lance à sa recherche.
Avec : Suraj Sharma, Tony Revolori
Fiche complèteUmrika
Réalisateur : Prashant Nair
Sortie en salle : 29-07-2015
Avec :
Suraj Sharma, Tony Revolori
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Bande annonce
- 100 min
- Inde
- 2014
- Scope
- 5.1
- visa n°142 790
Synopsis
Les habitants de Jivatpur sont galvanisés par le voyage de l’un d’entre eux, parti conquérir « Umrika ».
L’Amérique, ils la découvrent à travers ses cartes postales. Mais quand il cesse d’écrire, son petit frère se lance à sa recherche.
Critiques presse
Un feel-good movie entre Slumdog Millionaire et The Lunchbox : The Hollywood Reporter
Une comédie douce-amère : Le Figaro
Beau et poignant. A découvrir au plus vite. : 20 minutes
Sensible, généreux et bourré de charme. : Le Parisien
On se régale : Le JDD
Une jolie découverte, dépaysante et humaine. : Métro
Le film alterne émotion et humour. : Télérama
Crédits du film : © Samosa Stories Entertainment PVT, LTD 2015
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Fiche artistique
Ramakant Suraj Sharma
Lalu Tony Revolori
Mère de Ramakant Smita Tambe
Agent de l'Immigration Patel Adil Hussain
Père de Ramakant Pramod Pathak
Facteur Rajesh Tailang
Rajan Amit Sial
Radhika Sauraseni Maitra
Udai Prateik Babbar
Fiche techniqueRéalisateur Prashant Nair
Scénariste Prashant Nair
Producteurs Samosa Stories Entertainment Pvt. Ltd.
Producteur Swati Shetty
Image Petra Korner
Montage Xavier Box
Montage Patricia Rommel
Costumes Nyla Masood
Maquillage Serena Texeira
Son Christian Conrad
Producteur Manish Mundra
Mixage Martin Steyer
Casting Abhishek Banerjee
Casting Anmol Ahuja
Musique Originale Dustin O’Halloran
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Prashant
NairNote d'intention du réalisateur Prashant Nair« Ma famille vient du Kerala, la région la plus au Sud de l’Inde. Mais je suis né à Chandigarh, une ville du Nord, connue pour avoir été conçue par Le Corbusier, l’architecte Suisse. Par hasard, mes parents, à cette époque, vivaient en Suisse, et ils sont revenus en Inde pour une seule raison : que je naisse dans ce qui devait ainsi devenir « mon pays ».
J’ai passé mes vingt premières années à étudier dans différentes écoles de différents pays : la Suisse, le Soudan, la Syrie, la Zambie, l’Autriche et les Etats-Unis. Une fois adulte, j’ai vécu à New York, en France, en République Tchèque, en Allemagne. Je n’ai jamais vécu dans « mon pays ». Chaque pays où j’ai vécu est devenu le mien.
« Umrika » est né de mon désir d’explorer deux sujets auxquels j’ai été confronté toute ma vie.
D’abord, l’histoire de ce qui pousse certains à vivre dans d’autres pays que le leur, pour des raisons indépendantes de leur volonté. Je voulais parler d’immigration, mais pas en évoquant les combats et les difficultés rencontrées quand on décide de partir dans un pays étranger. Je voulais parler de ce qui se passe avant que la décision d’immigrer ne soit prise. Je voulais raconter le parcours de quelqu’un qui part de chez lui, pour une raison qui n’a rien à voir avec la guerre, la famine, la persécution ou l’envie de faire fortune. Mon personnage part en Amérique, bien que cela n’ait jamais été son ambition. Il le fait pour une raison tellement universelle qu’on peut tous la comprendre : il part pour gagner l’amour de sa mère.
Ensuite, partout où j’ai vécu, j’ai été confronté à des stéréotypes et des a priori concernant le pays d’où je venais. Ce qui m’avait paru normal semblait exotique aux yeux des habitants de mon nouveau pays. J’ai pu aussi constater l’influence absolue que l’Amérique exerce sur le reste du monde. L’Amérique a été l’unique élément constant au fil de mes voyages. Je regardais « Dallas » à Damas, et je retrouvais la famille Ewing à Lusaka.
Andy Warhol a écrit : « Chacun s’invente sa propre Amérique. Chacun a en soi des morceaux d’une Amérique imaginaire qu’on croit vraie mais qui n’existe pas. On vit dans cette Amérique de rêve qu’on s’est fabriqué sur mesure et de toutes pièces, avec des bouts de films, de musiques et de livres, et on y vit autant que dans notre vraie vie de tous les jours ».
Les habitants d’un petit village éloigné de Jitvapur se créent leur idée de l’Amérique à partir des photos et des lettres qu’ils reçoivent de là-bas. Ils se forment leurs propres stéréotypes, leurs a priori, et ils imaginent des choses sur l’Amérique.
J’espère qu’en les regardant fantasmer sur ces photos, le spectateur se demandera : « Qu’est ce qui est plus exotique : passer sa journée dans un bus américain ou visiter un temple hindou ? Faire du catch dans la boue ou porter un turban Sikh ? Faire des concours de hot dogs ou jeûner tous les jeudis ? »
J’ai fait ce film comme j’ai toujours vécu : en mélangeant les cultures, les idéologies, les croyances. Je crois que, lorsque des gens très différents se retrouvent et échangent des idées, leurs diversités se conjuguent et forment quelque chose d’universel.
Je suis persuadé, même si le film se déroule en Inde, que cette histoire pourrait se passer n’importe où. Un américain du Texas qui rêve de Paris a beaucoup en commun avec Ramakant, le héros d’Umrika. »
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Notes de
production UmrikaL’époqueJe voulais que le film soit une fable, donc en léger décalage, entre un documentaire venu du passé et un rêve. Alors on a décidé de tourner en pellicule, et on a choisi le Super 16 afin que le grain et la texture nous transportent dans un autre temps. On a eu énormément de mal à tourner en Super 16, et je crois que ce film sera un des tout derniers à être tourné ainsi en Inde.
Pour que l’époque n’encombre pas le récit, on a choisi d’utiliser des lieux et des événements politiquement et culturellement symboliques de l’Inde. Je n’ai utilisé qu’un très important souvenir de mon enfance : l’explosion de la navette Challenger.
La fin des années 70 et les années 80 en Inde ont été dominées par la famille Gandhi et leur parti, et aussi par la star de Bollywood, Amitabha Bachchan. En même temps, la télévision est passée à la couleur en 1982, la première série télé « Hum Log » a vidé les rues, l’Inde s’est rapprochée de l’Union soviétique. Malgré tout, la fascination pour l’Amérique était absolue. La télévision passait un programme « Hot Tracks » consacré à la musique, à la publicité, à la mode et à la culture américaines. Il n’y avait que quatre sortes de voitures dans les rues. Tout cela, on l’a mis dans le film, en essayant que cela ne devienne pas trop proéminent.
Le village et la villeDans le film, il y a deux mondes distincts : le village et la ville. Souvent, au cinéma, les villages indiens sont exagérément pauvres et tristes. Durant les repérages, ce qui nous a frappé c’est un sentiment de gaieté, d’hospitalité, de générosité, de gentillesse, malgré le manque de richesses matérielles. Ces villages étaient bien plus joyeux que nos villes sophistiquées. On voulait que notre village soit presque irréel de douceur, tandis que la ville devait être dure et sale, ce qui est ironique quand on pense que c’est le lieu qui fait rêver. On a laissé au village des couleurs plus chaudes, alors qu’elles sont froides en ville.
Plus Ramakant se rapproche de son frère, plus l’Amérique prend possession de sa vie.
On a tourné en plans larges pour le village, et en plans serrés pour la ville, comme si son monde était plus étroit dans la grande ville que dans son village. Bombay est une ville faite d’une juxtaposition de petits villages et certains habitants ne connaissent qu’une toute petite partie de la ville. Ils ne s’aventurent jamais ailleurs. L’endroit où Ramakant habite quand il arrive en ville est l’exemple quasi disparu de structures qui existaient pour accueillir les immigrants lorsqu’ils arrivaient en ville et leur donner le sentiment d’appartenir à une communauté.
UmrikaPuisqu’un des sujets du film c’est l’exotisme, nous avons cherché, dans les photos d’archives, lesquelles seraient les plus frappantes et les plus mémorables, pour nos personnages. On voulait que les lettres parlent d’abord d’aspects pratiques, concrets comme les routes, les maisons, et les gens qui y vivent, mais au fil du temps, ces sujets s’épuisent, donc on évoque des phénomènes culturels et politiques. Ramakant apprend à connaître l’Amérique, du coup ses lettres abordent des sujets plus complexes. Nous avons choisi des photos prises au moins un an avant la date où elles arrivent dans le village. En choisissant ces photos, j’avais l’impression de créer mon propre fantasme, mon « Umrika ».
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Critiques
- Un feel-good movie entre Slumdog Millionaire et The Lunchbox
The Hollywood Reporter - Une comédie douce-amère
Le Figaro - Beau et poignant. A découvrir au plus vite.
20 minutes - Sensible, généreux et bourré de charme.
Le Parisien - On se régale
Le JDD - Une jolie découverte, dépaysante et humaine.
Métro - Le film alterne émotion et humour.
Télérama
- Un feel-good movie entre Slumdog Millionaire et The Lunchbox
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Récompenses
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Festival de Sundance 2015
Prix du public
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Festival de Sundance 2015
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Disponible en DVD
- : 84 min
- Format image : Scope
- Son : 5.1 Dolby Digital
- Langue : Hidi
- Sous-titres : Français
Bonus :
- Making-of
- Entretien avec Prashant Nair
- Entretien avec Suraj Sharma
- Bande-annonce
Disponible en VODUmrika / VOD
Sortie : le 01-12-2015
- Disponible en téléchargement sur Canal Play
- Disponible en téléchargement sur SFR
- Disponible en téléchargement sur Orange
- Disponible en téléchargement sur UniversCine
- : 84 min
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