Mexico. 2002, 2006, 2010.
Trois destinées, durant trente jours, pendant trois Coupes du Monde de football.
Trois façons de se battre pour survivre.
Pour plus de détails:
www.ursuline.org/best-crossbow/
Avec : Tenoch Huerta, Kristian Ferrer
Fiche complèteDias de Gracia
Réalisateur : Everardo Gout
Sortie en salle : 13-06-2012
Avec :
Tenoch Huerta, Kristian Ferrer
Voir tous les acteurs
Bande annonce
- 132 min
- Mexique, France
- 2011
- Scope
- Dolby SRD/DTS
- Visa n°128.628
Synopsis
Mexico. 2002, 2006, 2010.
Trois destinées, durant trente jours, pendant trois Coupes du Monde de football.
Trois façons de se battre pour survivre.
Pour plus de détails:
www.ursuline.org/best-crossbow/
Pourquoi revoir ce film ?
La révélation d'un cinéaste surdoué, lauréat de 8 Ariels, les César mexicains.
Un thriller sud-américain nerveux et survitaminé dans la lignée de "Amours Chiennes" et "La Cité de Dieu"
Critiques presse
Un premier film d’une énergie rare, ludique, lucide et inventif : Le Monde
Une plongée vertigineuse qui nous saisit aux tripes : Cinema Teaser
Un film qui a du nerf, du style et le sens de l’image : Le Figaro
Une grosse révélation : Première
Un film corsé, violent, impressionnant : Rolling Stone
Crédits du film : (c) 2011 FONDO DE INVERSIÓN Y ESTÍMULOS AL CINE (FIDECINE) DIAS DE GRACIA PRODUCCIONES S.A. DE C.V. CASA B LLC ARTE MECANICA S.A. DE C.V. ARP S.A.S
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Fiche artistique
Lupe Tenoch Huerta
Iguana / Doroteo Kristian Ferrer
Susana Lozano Dolores Heredia
Le kidnappé Carlos Bardem
Max Eileen Yáñez
Melquiades Mario Zaragoza
Commandant José José Sefami
Esperanza Sonia Couoh
La madrina Veronica Falcon
Le Kaliman Vikram Chatwal
Fiche techniqueRéalisation Everardo Gout
Scénario et dialogues Everardo Gout
Image Luis Sansans
Montage Hervé Schneid
Son Fernando Camara
Mixage Vincent Arnardi
Musique Nick Cave
Musique additionnelle Antony Partos
Décors Bernardo Trujillo
Costumes Bertha Romero
Maquillage Felipe Zalazar
Une coproduction mexicano-française produite par
Producteurs Leopold Gout
Avec le soutien de Fidecine México
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Everardo
GoutComment êtes-vous devenu réalisateur ?J’ai toujours voulu faire du cinéma. Je suis issu d’une famille assez littéraire, quand j’étais petit, je me rêvais écrivain. Mais j’ai vite compris que c’étaient des images, plutôt que des mots, que j’avais dans la tête. Alors très jeune, je suis allé trainer dans les écoles de cinéma, pour faire des stages pendant les vacances scolaires. J’ai appris comme ça, à force de travailler sur des plateaux. Je suis devenu assistant à tout faire. En terminale, j’ai eu le droit de réaliser un court métrage, une fiction, au sein de mon école. Cela a été ma première expérience concrète, la première fois qu’un public visionnait mon travail. Cela m’a donné confiance. Plus tard, j’ai créé une société de production de pubs et de vidéos. Je pensais que cela allait me rapprocher de la réalisation, mais cela m’en a éloigné au contraire.Quel a été le déclic ?Quand ma femme est tombée enceinte de notre fille, cela m’a vraiment forcé à m’interroger. Je me suis dit : “Qu’est ce que je vais dire à ma fille ? Que son père produit des clips ? J’ai toujours voulu réaliser, il est temps que je m’y mette.” J’ai commencé à écrire le scénario. Je l’ai nourri de mes interrogations, de mes peurs. Peur de la violence qui sévit dans ce pays que j’adore. Peur qu’un des miens me soit enlevé, kidnappé. Qu’est ce qui est pire, dans ce cas, être dedans, prisonnier, ou dehors, perdu, sans savoir ce qu’il faut faire pour sauver l’autre ? Je me suis toujours interrogé sur le lien qui se forme entre l’otage et celui qui le garde. J’ai un ami qui a réussi à convaincre son gardien de le libérer. Il s’agit souvent des gamins qui se font exploiter. Enfin, il y avait le désir de parler de la corruption dans la police. Comment cela fonctionne-t-il ? Il y a pourtant plein de types qui entrent dans la police par idéalisme. Mais au Mexique, les salaires sont tellement minables, les flics sont tellement peu préparés psychologiquement, que c’est très dur de résister à la haine des gens, et à la pression de l’argent.Comment est née l’idée des trois époques, des trois coupes du monde de football ?J’aime bien qu’un film soit à la fois ludique et complexe. Que le film t’embarque,mais qu’en sortant, tu aies envie d’y repenser.Donc, il fallait une complexité formelle, qui permette de brouiller les pistes. Une coupe du monde de football, c’est un évènement universel, mondial, cela crée un stress maximum. A partir du moment où j’avais trois histoires : le flic, le kidnappé, la femme de l’otage, il fallait trois évènements pour rythmer tout cela, donc, quoi de mieux qu’une coupe du monde ? Quand on additionne la peur et le football, cela permet de faire monter l’adrénaline…2002 : le flicLe personnage, Lupe, qui est sympathique, idéaliste, qui a des convictions, va être plongé dans une corruption qui le dépasse. A travers lui, on voit comment ça fonctionne, et comment on peut basculer. Généralement, dans les kidnappings, on s’aperçoit que des flics sont toujours mêlés à la corruption. C’est cette partie qu’on a tourné en premier.C’était la plus compliquée, celle où on avait le plus de décors. Le premier jour de tournage, on l’a passé dans la Forteresse, ce dédale de ruelles où on ne peut aller qu’à pied. Au milieu,on y trouve une vieille église, et un terrain de foot. Avant le tournage, l’acteur qui joue Lupe a fait l’école de police. Cela dure quatre mois. Il n’a dit la vérité à ses collègues que le jour de la remise des diplômes. Pendant son stage, sa patrouille a participé à une opération, ce sont les images qu’on voit dans le générique de fin. Là, il ne joue pas, il est réellement dans le feu de l’action…J’adore ce comédien, et j’espère que ce rôle lui ouvrira toutes les portes.2006 : le kidnappéCarlos Bardem, je l’avais remarqué dans “La zona”. C’était la première fois que je voyais un acteur espagnol tout à fait crédible dans le rôle de quelqu’un qui habite au Mexique. Il est généralement choisi pour jouer un méchant,mais je trouvais qu’il avait un beau regard.C’est un rôle très difficile. Il a le visage caché, il est attaché, immobile. On a tourné toutes ses scènes en quinze jours. C’est la partie qu’on a tourné en dernier. Le gamin qui joue Iguana a été merveilleux, Il n’avait que quatorze ans mais il m’a fait comprendre qu’il fallait que j’ose choisir un Iguana plus jeune que ce que j’avais prévu, pour être plus réaliste. Ce film est son premier vrai rôle. Je trouve Kristian incroyable, tendre et fort.2010 : la femme de l’otageJe voulais montrer que les histoires de famille ne sont jamais simples, qu’on soit riche ou pauvre. Susana est une femme intelligente, cultivée, elle vit dans un milieu artistique et privilégié. Le kidnapping de son mari fait tomber toutes ses certitudes. Elle va découvrir que son mari lui a menti sur à peu près tout.C’est elle qui le sauvera. Et c’est elle qui deviendra forte, à travers cette épreuve. Elle est vraiment le phoenix qui renait de ses cendres. Dolores Heredia est une actrice que j’ai toujours respecté. Elle était parfaite pour ce rôle, qui est à la fois séduisant et dangereux. Elle montre à quel point les femmes incarnent la force d’une famille. Elle s’est investie dans ce personnage avec beaucoup de générosité.Combien de temps a duré le tournage ?Il y a eu plusieurs interruptions, mais en tout, on a tourné neuf semaines et demi. On filmait à deux caméras, et j’en tenais une, parce que je voulais être plongé dans l’action, avec les acteurs, mouiller la chemise avec eux. Le mot d’ordre que j’ai donné à l’équipe était : “Les acteurs font, et vous les suivez, et je veux pouvoir filmer à 360 degrés.Alors pas de marques au sol, ni de projeteurs dans leur champ de vision”. Ils ont été héroïques…A chaque époque, sa façon de filmer, et son compositeur…
Exactement. L’idée était de faire prendre conscience au spectateur qu’on le promène entre trois histoires, trois périodes, mais de façon subliminale. Ce n’est pas filmé pareil. Le compositeur n’est pas le même. Le format de l’image change. Ce sont autant d’indices. Ils sont là si le spectateur a envie de les voir. S’il ne les voit pas, ce n’est pas grave, il comprendra tout à la fin…
- En 2002 le style est plus agité, avec une musique plus violente et une lumière plus crue. Il faut exprimer la chaleur, la tension, la violence.
- En 2006, on est dans l’obscurité, la tension est dansl’air, pas dans les mouvements, c’est une guerre desnerfs. L’ambiance est plus brute, plus réaliste.
- En 2010, Susana est filmée de façon fragmentée, en reflets.C’est la partie la plus stylisée. Elle n’est filmée de face, simplement, qu’à la fin du film, quand elle a enfin repris le contrôle de sa vie et des évènements. La musique est plus douce, plus ample. Elle exprime l’attente. A l’arrivée, dans chaque partie, on a fait tomber tous les à-priori qu’on pouvait avoir au début du film, sur qui sont les bons et les méchants. A la fin du film, aucun n’occupe le rôle qu’on a pu lui attribuer au départ.Qui sont les trois compositeurs ?Pour la période 2002, j’ai travaillé avec Nick Cave et Warren Ellis. J’avais adoré leur travail sur “The Proposition” et “L’assassinat de Jesse James”. Ils ont créé une musique qui intègre de façon incroyable des sons, des bruits, un univers urbain et animal qu’eux seuls savent créer.Pour 2006, j’ai eu la chance d’avoir pu rencontrer Atticus Ross bien avant qu’il ne remporte l’Oscar pour sa musique originale de “Social Network”. Lui a travaillé surtout le sentiment de la peur, quelque chose de plus primal, viscéral. Pour 2010, j’ai pu collaborer avec le compositeur d’un de mes films préférés “In the mood for love”,le japonais Shigeru Umebayashi, qui est un homme magnifique. Il a fait la musique la plus douce, la plus sophistiquée des trois. Et puis, pour lier le tout, il y a trois versions d’une même chanson, “Summertime”, universellement connue, interprétée par trois femmes :Nina Simone, Janis Joplin et enfin Scarlett Johansson dans une version remixée par Massive Attack.D’où vient votre lien avec la France ?J’ai des racines françaises du côté de mon père, qui remontent à plusieurs générations. J’ai surtout une mère qui adore la culture française. C’est elle qui a choisi de m’inscrire au lycée français de Mexico. Je parle français depuis. La France est vraiment ma deuxième patrie. C’est l’autre pays où je me sens chez moi.Pour ce film, j’ai trouvé au Mexique le sujet, la force d’aller au bout, et des gens qui ont cru en moi. En France, j’ai trouvé l’autre moitié de l’équation, une famille incroyable, une équipe qui m’a permis d’aller jusqu’au bout de mes idées : un monteur français, un mixeur français, des coproducteurs français et même un étalonneur français…bien qu’il soit expatrié à Los Angeles.Qu’avez-vous envie de dire aux spectateurs de votre film, avant qu’ils le découvrent ?Laissez-vous aller ! Je me suis amusé avec le spectateur. J’ai tout fait pour le prendre, le bousculer, l’émouvoir, le faire passer d’un extrême à l’autre. Faire un film, c’est proposer un voyage, avec le sourire et la main tendue…
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Critiques
- Un premier film d’une énergie rare, ludique, lucide et inventif
Le Monde - Une plongée vertigineuse qui nous saisit aux tripes
Cinema Teaser - Un film qui a du nerf, du style et le sens de l’image
Le Figaro - Une grosse révélation
Première - Un film corsé, violent, impressionnant
Rolling Stone
- Un premier film d’une énergie rare, ludique, lucide et inventif
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Récompenses
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Festival de Cannes 2011
Sélection Officielle
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Festival de Cannes 2011
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Disponible en DVD
- : 127
- Format image : Scope
- Son : Dolby 5.1
- Langue : Espagnol / Français
- Sous-titres : Français / Français sourds et malentendants
Bonus :
- Bande-annonce
Disponible en BLU-RAY- : 132
- Format image : Scope
- Son : Dolby 5.1
- Langue : Espagnol / Français
- Sous-titres : Français / Français sourds et malentendants
Bonus :
- Bande-annonce
Disponible en VODDias de Gracia / VOD
Sortie : le 28-02-2013
- Disponible en téléchargement sur Orange
- Disponible en téléchargement sur Canal Play
- Disponible en téléchargement sur UniversCiné
- : 127
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